2020-10-13
L’Art aux Avenues Vaudreuil – Portrait d’Artiste
Faire rayonner l’art et la culture est une valeur chère dans l’organisation familiale Harden
et elle se reflète au sein de magnifiques sculptures ornant le centre commercial
Dans cette série en 3 parties, nous vous dévoilons les secrets des 3 œuvres à saveur des Avenues Vaudreuil qui animent chacune des Avenues Mode, Marché et Loisirs de ce lieu de rassemblement.
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Nous vous avons présenté Vanessa Harden, l’Artiste, et l’œuvre LES PÊCHEURS, la plus récente pièce d’art installée à l’Avenue Loisirs représentant les activités et le dynamisme ainsi que la proximité de l’eau de la région où l’on se situe.
Aujourd’hui, la FAMILLE s’invite dans notre récit. Sans contredit, les valeurs familiales se taillent une place de choix au sein de la famille et de l’entreprise Harden. |
Suivez-nous dans les prochaines semaines pour en savoir plus la troisième et dernière oeuvre : LA POMME VERTE.
Partie II – EN FAMILLE
L’Avenue Mode en est le reflet. Il s’agit d’un milieu vivant et évolutif où jeunes et moins jeunes, professionnels et familles se mêlent pour profiter d’une ambiance conviviale. Les événements organisés aux Avenues Vaudreuil par Harden sont pour le plaisir des familles.
La pièce d’art de cette avenue place donc la famille à l’honneur.
Êtes-vous une artiste dans une famille d’entrepreneurs ou une entrepreneure-artiste ?
Harden est une entreprise familiale, fondée par mon père, William F. Harden et à laquelle se sont joints Chris et Tyler, mes deux frères. Ce sont de purs entrepreneurs.
Pour ma part, je me considère définitivement une artiste, une designer, une créative. Je suis très fière qu’aujourd’hui, grâce à mon parcours, je suis en mesure de collaborer aux affaires de la famille au moyen de mon art.
Il y a décidemment une place professionnelle pour moi auprès d’eux. Ma famille m’a toujours supportée dans mes choix et a su me donner l’espace et la liberté nécessaire pour grandir à travers ce qui me passionne. Ils comprennent et apprécient mon travail car ils ont toujours pris le temps de s’intéresser à ce que je fais.
Maintenant, ils sont mes plus grands fans. Je suis très privilégiée à cet égard.
Quelle a été votre influence, étant enfant ?
Je crois que nous nous sommes influencés mutuellement moi et mes parents. Ils ont dû apprendre à apprivoiser mon art et j’ai pu me développer grâce à leur influence et à leur sensibilité à l’art et au design.
Durant mon enfance je participais à des concours de dessin et mon père me supportait en étant toujours à mes côtés. Il a toujours été sensible à ce côté créatif de moi depuis que je suis très jeune. Quant à ma mère, elle a étudié le design intérieur, donc elle a aussi une sensibilité fine du design.
Est-ce que votre famille aurait aimé vous voir œuvrer au sein de l’entreprise familiale ?
Oui bien sûr, en tant qu’architecte peut-être ! Mais j’aspirais à ce qui, pour moi, était plus grand, plus loin, Burberry, l’enseignement à l’Université de New York… Ma famille a toujours respecté et encouragé ces choix.
Maintenant, après toutes ces années, les opportunités de travailler avec ma famille se présentent et je l’apprécie vraiment.
Je crois qu’avoir travaillé avec ma famille dès le début de ma carrière, sans avoir vécu ce parcours enrichissant, ne m’aurait pas permis d’offrir autant de valeur artistique aux différentes entreprises avec lesquelles je collabore aujourd’hui à travers le monde, dont celle de ma famille.
J’ai travaillé sur des projets à Dubaï, en Corée, à New York, etc. Je suis maintenant à même de proposer des pièces uniques de calibre international en collaboration avec des artistes de calibre international.
Comment envisagez-vous votre avenir professionnel ?
En deux parties. Il y a deux facettes à Vanessa.
Une partie de moi travaille comme designer d’œuvres architecturales et je souhaite poursuivre dans cette voie. L’autre partie de moi est très impliquée en éducation.
J’enseigne les technologies de l’agriculture à l’Université de New York. Je m’implique aussi avec l’organisme Design for change. Je travaille auprès d’orphelinats ou de centres pour personnes handicapés physiques, entre autres, afin de leur apprendre à mettre en place des solutions technologiques liés aux défis de l’agriculture, par exemple, le manque d’eau ou une trop grande quantité de soleil sur un toit.
Je m’implique aussi beaucoup dans ce qu’on appelle guerilla gardening. J’identifie des sites inexploités ou mal exploités et j’y fais des plantations ou y cultive des aliments pour des banques alimentaires.
Que ce soit à Brooklyn ou à Mumbai, les défis sont bien présents et peuvent bénéficier des développements technologiques. Il s’agit d’exploiter le design comme outil afin d’améliorer la capacité des communautés à construire des jardins, à cultiver et à se nourrir.
J’ai d’ailleurs aussi lancée un organisme sans but lucratif qui recueille des dons et réalise des projets importants dans cette sphère, à New York.
À PROPOS de EN FAMILLE
Instinctivement, quand on pense à l’Avenue Mode on pense à des thématiques exploitant des objets utilisés ou consommés dans la catégorie mode soit des chaussures, sacs à main, etc. et donc à créer une œuvre qui intègre ces différents items.
Notre réflexion nous a menée plus loin et nous en sommes venu à voir au-delà des biens que l’on consomme et à plutôt considérer l’expérience de magasiner et les personnes avec qui nous vivons cette expérience, l’expérience de magasiner EN FAMILLE.
Cette sculpture est fabriquée en acier et a été peinte en blanc. Tout comme pour LES PÊCHEURS, il s’agit de facettes d’acier, fabriquées individuellement et soudées ensemble pour créer des formes, les personnages.
Pour ce qui est des sacs de magasinage, ils sont en plexiglas et sont munis de lumières à l’intérieur. Une séquence aux couleurs de l’Avenue Mode est programmée, contrôlée par un ordinateur et illuminent magnifiquement la sculpture le soir venu.
Combien de personnes sont impliquées dans la création d’une telle pièce ?
Environs de 4 à 5 personnes.
Nous créons et construisons nous-mêmes une grande partie de chaque sculpture. Selon l’ampleur du projet, nous travaillons avec différents partenaires pour les différents éléments de chaque sculpture.
Dans le cas de cette pièce, par exemple, un fabricant de métal a réalisé les personnages tandis que les sacs ont été fabriqués à notre studio. Nous réalisons nous-mêmes tous les éléments interactifs.
Cette sculpture a exigé environ 1 mois de fabrication, une fois le processus de création terminé.
A Venir : LA POMME VERTE.
CLIQUEZ pour découvrir ou redécouvrir l’oeuvre LES PÊCHEURS, un moment de liberté